les coups de coeur du club lecture octobre et novembre 2023

Livres échangés au club lecture du jeudi 5 octobre 2023

Colette :  RK Narayan  « En attendant Mathma » ed Belfond

Sophie : Charles Pepin : « La rencontre » ed Pocket

Manu : Claire Berrest « Artifices » ed Stock

Laurence  : Haruki Murakami  « Abandonner un chat »

Un enfant de 8 ans accompagne son père pour abandonner un chat sur une plage du Japon. Lorsqu’ils reviennent chez eux, oh surprise, l’animal est de retour ; l’enfant est surpris de voir sur le visage de son père du soulagement et de l’admiration. Il part alors à la quête de ce père mal connu. Tout les sépare, en effet, l’environnement, l’âge et les centres d’intérêt. Il faudra l’approche de la mort du père pour qu’ils se réconcilient.

Geneviève : "L’atelier des poisons"  Sylvie Gibert  Ed  Pocket

Il faudra attendre la fin du XIX siècle pour que les femmes accèdent aux ateliers de formation aux beaux-arts. Grâce à sa détermination, Zélie Murineau, fréquente l’atelier Julian à Paris. C’est dans ce cadre qu’elle fait la connaissance du beau commissaire Alexandre d'Arbourg qui lui demande de mener une enquête pour le moins surprenante. Grâce à ses talents d’observation elle remplira ce contrat qui est assorti d’une commande de portrait de sa filleule. On plonge rapidement dans les couloirs de l’académie Julian pour découvrir l’incroyable détermination des femmes pour accéder à la reconnaissance de leur art. Des auberges mal famées aux salons de la grande bourgeoisie, c’est une frange de l’histoire de la fin d’un siècle que nous traversons. Zélie  nous aide à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.

Livres échangés au  club lecture du jeudi 16 novembre

Sophie : « Les prostituées » de Maupassant ; 11 nouvelles ; Editions Folio.

Onze nouvelles qui mettent en lumière le monde de la prostitution à travers des filles publiques. Maupassant nous décrit leurs peines ,leurs joies, leurs obligations, le monde dans lequel l’argent règne en maître.

Jean-Claude : «  Nous t’avons tant aimé » de Robert Debré .L’euthanasie, l’impossible loi. Editions du Cherche Midi.-

Colette : « L’équation africaine » de Yasmina Khadra. Editions Pocket.

Rasipuram krismani Harayan est né à Madras en 1907. Il a publié 14 romans et près de 200 000 nouvelles. En 1982, il a été fait membre honoraire de l’Académie américaine des Arts et des Lettres.

« En attendant le Mahatma » est un magnifique roman d’apprentissage, de la quête identitaire dans lequel le tourbillon de l’amour saisit l’âme du jeune héros qui répond aux bouleversements de l’Indépendance.

Laurence « Une bonne raison de se tuer » de Phillipe Besson, Editions Stock

Entre Laura et Samuel, la rencontre, la vraie avec un grand R, a failli exister. Il a suffi d’un appel sur un portable pour qu’elle échoue, renvoyant chaque protagoniste à son destin..

Sur fond d’élection présidentielle, ce livre montre les hasards dont nos vies sont faites et de la difficulté à leur donner un sens.

Manu : « La colère et l’envie » d’Alice Renard, Editions Héloise d’Ormesson.

Artifices, Claire Berest, Ed Stock, France 2021.

« La fille lui tombe dessus. Blonde aux mèches emmêlées, trop de bijoux, yeux liquoreux, odeur de gin, il reconnait la voisine du dessus. Celle qui est venue il y a quelques jours lui farcir la tête pour des histoires vaporeuses de tri collectif. »

Abel, inspecteur de police suspendu suite à un coup de fil anonyme, ne comprend pas ce qui lui arrive. Mila, une artiste contemporaine réputée pour ses installations originales et parfois sulfureuses, voisine d’Abel, lui colle à la peau. Reste à savoir, pourquoi ?

Chaque titre de chapitre compose des phrases formant un puzzle à reconstituer comme une scène de crime. « Le renard, le loup et le cheval », une fable de La Fontaine ainsi que les musées parisiens de Beaubourg, de La Chasse et d’Orsay sont des personnages à part entière de cette histoire complètement folle et très actuelle.

Ce roman m’a passionné de bout en bout. Il faudrait pouvoir lire les quatre-cent-vingt-trois pages sans faire de longues pauses. Le suspens maintenu jusqu’à la fin de cette fiction digne des grands polars m’emporte au bout de la nuit, et au réveil, je n’avais qu’une hâte, lire un autre ouvrage de cette auteure.

Manu