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Beuvron en Auge !!

Tout le charme de la campagne pour un week-end reposant !!

Vous avez besoin de calme, de silence, d'isolement, de solitude ?

Beuvron en Auge vous accueille !

Avec sa vieille ferme délabrée, sa cour boueuse, son absence de sourire, l'auberge du Ragout est un lieu à découvrir absolument !

Le bouillon de légumes très léger, servi tiède, dans de vieux bols ébréchés vous plongera au coeur de notre campagne profonde.

Seul un chien hurlant au loin témoignera d'une certaine forme de vie aux alentours ...

Un week-end à Beuvron en Auge pour tout oublier, de déconnecter, se déphaser, mourir d'ennui presque et surtout mieux apprécier le quotidien du lundi matin !!

La pointe des douaniers

De Nice à Monaco la route du bord de mer s'appelle la "Basse Corniche".

On s'y sent déjà très proche de la mer.

Mais pour les initiés il existe d'autres passages secrets pour approcher la Grande Bleue !!

Il faut descendre, descendre encore ...

De chemins en escaliers je discerne de mieux en mieux le relief des vagues.

J'approche, toujours dans la descente, je sens comme une attirance, un appel, presque un vertige. Je marche de plus en plus vite.

Et soudain elle est là ... toute entière devant moi.

Je suis clouée sur place, tous mes sens débordent d'émotions.

Le bruit des vagues dans mes oreilles, l'odeur de l'iode dans mes narines, le gout presque salé sur mes lèvres, la force du vent sur ma peau et cette large vision de bleu, bien plus large que ce que mes yeux peuvent embrasser.

C'est un choc si intense qu'il me faut plusieurs secondes pour reprendre mes esprits, puis prendre conscience de l'instant magique que je vis, puis prendre plaisir à l'écoute de chacun de mes sens. C'est enivrant ...

Puis à nouveau me prend l'envie de l'approcher d'encore plus près !

J'escalade, je glisse, je dégringole, je me ramasse sur les galets ! ouille les galets !

Je retire mes chaussures, je remonte mon pantalon et je m'approche.

Je goute l'eau fraîche du bout de mon orteil. Je hume les effluves des algues desséchées.

J'admire les formes, les reliefs, les couleurs, les reflets.

Et j'avance encore. Sous mes pieds les rochers, les coquillages et l'eau jusqu'aux genoux.

Et j'avance encore.

Je me sens happée par cette immensité en mouvement et je fusionne avec elle.

Plus rien n'existe alors pour moi. Je suis en communication avec l'univers.

Je crois que je pourrais mourir ainsi, maintenant, ici, ici et maintenant.

VS

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