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Mon pyjama douillet

Comme je t’aime mon pyjama douillet des soirées d’hiver et des dimanches pluvieux… Tu es juste comme il faut : Doux au toucher, assez ample pour m’habiller sans me gêner aux contours, sécurisant à souhait…, si confortable que, si je n’y prenais pas garde je te garderai bien pour sortir, te transformant par là même en costume de ville… Je plaisante, car je ne pense pas que tu aimerais rompre cette intimité qui nous lie ; que serions- nous l’un sans l’autre ? Tu errerais sur le corps d’une femme qui ne saurait pas t’apprécier à ta juste valeur ; peut- être n’aurais tu pas pris forme et serais-tu condamné à vivre à l’état de chiffon…Quant à moi, je n’aurais jamais connu le plaisir de me glisser en toi et de ressentir ton doux contact sur ma peau, abolissant par la même la rudesse du monde extérieur ; le repos du guerrier en quelque sorte…

Mais Ne crois pas que tu me fais honte et que je te conserve jalousement hors des regards. Je ne crains pas de t’exhiber à l’occasion, car en plus d’être confortable, tu es si beau avec tes rayures multicolores, un vrai arc en ciel. Nous formons une bonne équipe tous les deux. Je réponds à tes désirs narcissiques en te montrant juste ce qu’il faut pour ne pas rompre le charme qui nous unit et toi tu combles mes moments de solitude.

. Beau du dehors, doux du dedans, tu es mon ami le plus sûr, le complice des moments de paix. Promis : Quand l’usure te gagnera, je te garderai avec moi, bien au chaud au creux d’un tiroir.

LM

Avril 2015

. :

Une averse surprise

Jeudi 12 mai :

6H00 :

Caroline Bertolini comme tous les matins ou presque, se lève et se dirige vers la salle de bain. Elle s’aperçoit que la lumière est restée allumée. Quelle déveine, elle va encore avoir une note élevée d’électricité à régler. Il lui faudra faire attention les prochaines fois, elle se le promet. Caroline prend une bonne douche pour se réveiller, avant d’avaler son café.

7H30 :

Caroline Bertolini ouvre la fenêtre de son balcon afin de soigner ses plantes. Elle constate avec colère que des chats ont une nouvelle fois martyrisé ses tomates. « Y en a marre de ces animaux qui en veulent à mes fruits ». se dit-elle rouge cramoisi en rentrant de son jardin improvisé.

8H00 :

Elle s’habille en deux temps trois mouvements, il lui faut absolument son Libération avant d’aller au boulot.

9H00 :

Caroline Bertolini arrive au musée Picasso son lieu de travail où elle occupe le poste d’hôtesse d’accueil. Elle vend également les billets à tour de rôle avec Cathy Bérangère, une femme mariée qui lui mène la vie impossible certains jours.

10H00 :

Cela fait une demi heure déjà que les premiers visiteurs ont pénétré dans l’enceinte du musée. Une femme très énervée se jette sur le vigile qui peine à la maîtriser. Cyril jeune gars de vingt ans inexpérimenté et peu costaud remplace pour quelques instants Raymond parti en pause. Ce dernier un colosse autoritaire de quarante cinq ans fort séduisant entendant des cris se précipite pour aider son collègue en mauvaise posture. Il n’a pas le temps de réagir, le pauvre Cyril est déjà à terre. Raymond arrive tant bien que mal à éloigner la dame qui ne semblait pas décidée à lâcher sa proie. Que lui voulait-elle ? Personne ne le saura. En effet, à peine Cyril relevé et remis de ses émotions, la femme avait disparu sans demander son reste.

11H30 :

Un bruit bizarre se fait entendre dans le vestiaire qui se trouve à deux pas de l’accueil. « Pas de panique » leur dit Cathy Bérangère, ce n’est que la vibration d’un portable abandonné dans la poche d’un manteau d’une des visiteuses.

11H45 :

Caroline Bertolini prend sa pause déjeuner. Elle décide de se rendre au marché aux fleurs de Notre Dame afin d’y voir les nouveautés et de passer un bon moment avec les plantes, ses amies préférées. Elle y fait souvent d’agréables rencontres, ce qui la force à vaincre sa timidité. Les commerçants la connaissent bien et sont ravis de discuter avec elle de jardinage, mais pas seulement. Mathilde Froideveaux par exemple, jeune fleuriste de vingt deux ans travaille à ce marché depuis deux ans seulement et apprécie beaucoup la compagnie de Caroline. Deux femmes seules qui ont les mêmes passions, c’est formidable.

12H00 :

Caroline Bertolini retrouve son amie Christine Martin, elles se sont données rendez-vous à un stand d’orchidées. Les nombreux parfums présents dans ce marché naturel provoquent un état de bien-être qui rend heureux. Elles n’habitent pas très loin l’une de l’autre certes, mais, elles partagent également d’autres passions comme le cinéma ou la peinture. Elles sortent régulièrement ensemble.

13H00 :

Le temps presse, la pause accordée à Caroline, n’est que d’une heure trente, il va falloir songer à reprendre son poste. Caroline embrasse Christine et repart en direction du musée Picasso. Elle marche à vive allure ne voulant pas être obligée d’utiliser le métro qu‘elle déteste. Cet endroit de la capitale lui déplaît fortement, elle n’aime pas les bousculades et rejette les couloirs bruyants, le comportement de certains voyageurs la mette mal à l’aise elle se sent oppressée. Elle le prend donc le moins possible.

15H00 :

Une jolie jeune fille qui désire des renseignements sur l’abonnement et les futures expositions prévues au musée Picasso dit s’appeler Marine et avoir fait des études d’art. Caroline se lie d’amitié tout de suite avec elle. Cela tombe bien, c’est l’heure de la pause. Elles décident de partager ce moment de liberté ensemble, comme cela, Marine saura tout des conditions de visite de ce musée. Elles se découvrent des points communs, notamment leur goût pour les comédies italiennes et surtout pour Venise. Caroline propose à Marie de l’emmener pendant l’été à Venise lui faire découvrir son lieu de naissance. Les deux nouvelles copines se quittent sans oublier d’échanger leur numéro de téléphone.

17H00 :

Quelques grêlons commencent à tomber, à la grande surprise des visiteurs. Chacun se demande si les vitres sont assez solides permettant d’éviter le pire. Tout d’un coup, Cyril surgit d’une des pièces inquiet à cause de l’eau qui commence à envahir une des salles. Des employés arrivent à temps pour empêcher une inondation qui serait malvenue dans un musée qui vient tout juste de rouvrir après plusieurs années de travaux.

Manu.

Tag(s) : #atelier écriture 1415
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